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Mercedes EQE SUV, ma famille d’abord

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Mercedes poursuit l’élargissement de sa gamme électrique avec l’arrivée du gros EQE SUV. Un beau bébé aux prétentions de confort, d’espace à bord et de technologies. De quoi le préférer à la berline ?

Imaginez un monde où toutes les voitures sont électriques, où les expériences de conduite sont similaires, où chaque constructeur doit réfléchir à comment se démarquer des autres. Un monde dans lequel nous sommes petit à petit en train de rentrer avec l’avènement de l’électrique.

Prenez Mercedes et sa gamme EQ, composée principalement de SUV (EQA, EQB, EQC, EQS) – loin des grosses berlines et sportives thermiques qui ont fait le sel de la marque ces dernières décennies. Une gamme que le constructeur a décidé d’axer sur de nouveaux piliers dans l’ère du temps comme la gestion de l’énergie ou les technologies embarquées.

Bon à savoir : anticiper l’achat et la revente.

Il est possible de connaitre la valeur de revente ou de reprise de votre véhicule grâce à la cote auto Turbo de votre Mercedes EQE SUV, l’alternative à la côte Argus.

Une autonomie correcte

Le nouveau EQE SUV ne déroge donc pas à la règle. Basé sur la plateforme EVA2, ce beau bébé de 4,86 m reprend le style de la famille wattée à l’Etoile en y ajoutant une touche de dynamisme. Notamment avec un profil plus ramassé pour un véhicule de ce type. Sans oublier bien sûr tous les éléments aérodynamiques servant au Cx, et donc à l’autonomie, comme les petites ouïes dans le bouclier avant ou plus étonnant, les marchepieds.

Car après tout, le plus important pour une voiture électrique, c’est bien son rayon d’action. En l’occurrence de 423 à 596 kilomètres suivant les versions de l’EQE SUV, la plus petite valeur étant logiquement pour la plus puissante des versions, la 43 AMG de 476 chevaux et la meilleure, pour la moins dotée en chevaux, la 350+ de 292 chevaux. Toutes ayant la même batterie de 91 kWh de capacité utile.

Sur la route, impossible d’atteindre les 596 kilomètres annoncés, même sur un parcours favorable avec de la descente et une température de 23 degrés. Il faudra plutôt tabler sur 450 km en cycle mixte (20,2 kWh aux 100 km relevés) avec une conduite normale et quelques accélérations pour doubler. Un résultat correct mais toutefois moins bon qu’avec la berline EQE avec qui le SUV partage quasiment tout.

Le soin de l’accueil

Et c’est toujours à ce moment-là qu’on se demande pourquoi les véhicules surélevés se vendent aussi bien alors qu’ils sont plus chers (à partir de 93 150 €, soit 13.150 € de plus que la berline à motorisation et finition équivalentes), plus lourds (en moyenne 75 kg de plus que la berline) et donc moins efficients.

Les réponses sont toujours les mêmes pour les utilisateurs : sentiment de mieux appréhender l’environnement extérieur grâce à la garde au sol surélevée, espace à l’arrière plus généreux et coffre plus grand. Pour ces deux derniers points, difficile de leur donner tort puisque les passagers de l’EQE SUV bénéficieront d’énormément de place à l’arrière mais aussi dans le coffre puisque ce dernier affiche un volume de 520 litres (à 1 675 euros) contre 430 pour la berline.

Le passager avant pourra également bénéficier de son écran dédié sur le fameux hyperscreen d’1,40 mètre de long (option à 8 600 €) qui lui permettra désormais de regarder un film pendant le voyage. Pas de panique, un capteur surveillant les yeux du conducteur interrompt immédiatement la projection si le regard de ce dernier se détourne de la route. Autres technologies (parmi les dizaines) mises en avant par Mercedes, le planificateur de trajet en temps réel, la pompe à chaleur fournie d’office et la dernière plus marketing que vraiment nécessaire, le son Dolby Atmos qui donne l’impression d’être dans une salle de cinéma ou de concert…

 

Mercedes, présent à Paris en marge du salon – TURBO du 23/10/2022

Le confort avant tout

Autant d’arguments pour soigner son accueil à bord qui vont de pair avec un excellent confort de conduite. Que ce soit en version de base et surtout avec l’amortissement piloté et la suspension pneumatique en option. L’EQE SUV s’affranchit ainsi de toutes les petites saignées de la route tout en proposant une bonne tenue en courbe malgré son gabarit conséquent.

Sans être un modèle de sportivité, il s’en sort avec les honneurs sur les parcours sinueux, ses pneus et ses freins agitant le drapeau blanc bien avant son train avant. Là encore, il peut compter sur une arme de choix, les roues arrière directrices (en option), qui s’avèrent également être très utiles en ville pour manœuvrer. Tout comme le mode D Auto capable d’ajuster la régénération de la batterie en fonction de la topographie et de la circulation. Un système efficace, quoiqu’un peu brutal parfois sur voie rapide !

Sinon, pour recharger la batterie plus rapidement, l’EQE SUV peut compter sur un chargeur 11 kW de série (9h30 pour passer de 10 à 100 %) ou 22 kW (4h45 pour passer de 10 à 100 %) en option. Pour ce qui est de la recharge rapide, il faut compter 32 minutes pour passer de 10 à 80% sur une borne DC à un maximum de 170 kW.

 

Caractéristiques techniques Mercedes EQE SUV 350+ (2023)

 
Mercedes EQE SUV en quelques chiffres
Tarifs à partir de 93.150 euros
Puissance 292 chevaux
0 à 100 km/h 6,7 s
Consommation mixte annoncée (WLTP)/ Mesurée 17,5 kWh / 100 km / 20,2 kWh /100 km
Autonomie annoncée (WLTP) 486 à 596 km
 



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