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Mercedes en premier, Tesla au milieu et les Chinois en dernier

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Une étude évalue l’impact écologique et humain de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques. Et les résultats ne sont pas bons du tout.

En matière d’écologie, la voiture électrique n’est pas exempte de défauts. Un de ses points faibles est sa production, une étape avec un bilan carbone qui reste le plus souvent plus élevé que celui d’un modèle thermique. Une étude vient d’ailleurs de noter la chaîne d’approvisionnement des constructeurs pour leurs véhicules électriques, et les résultats sont assez sévères, puisqu’aucun n’obtient la moyenne… et la plupart ont de très mauvais scores.

L’étude a été dévoilée dans le cadre de la campagne « Lead the Charge« , menée par un réseau basé aux États-Unis qui regroupe divers acteurs (locaux et mondiaux) liés à l’environnement et aux droits humains. Le collectif souligne que la transition vers la voiture électrique est une opportunité pour transformer radicalement la chaîne d’approvisionnement automobile afin de la rendre « équitable, durable et sans énergie fossile ».

L’étude établit un score sur 100 avec deux grandes parties : l’impact sur l’environnement et l’impact sur les droits humains. Les deux sont en effet très liés avec les véhicules électriques, qui demandent des ressources en terres rares, en plus de celles classiques comme les aciers.


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Lead the Charge souligne d’ailleurs que les besoins pour les batteries (lithium, cobalt, nickel…) mettent en danger de nombreuses populations autochtones. Et si les constructeurs commencent à communiquer sur des efforts pour avoir un meilleur bilan carbone des ressources matérielles, peu se sont engagés sur le respect de ces populations

Il faut toutefois noter que l’étude va évaluer les marques sur ce qu’elles communiquent, Lead the Charge ne semblant pas contrôler sur le terrain. Ce qui explique mieux les scores si sévères, qui doivent pousser les marques à être plus transparentes.

Au final, c’est Mercedes qui s’en sort le mieux, avec cependant un score de « seulement » 37 %. Et le score est porté par la partie droits humains, avec 46 %, contre 26 % pour les matériaux. Ford est deuxième avec 33 % au global. Si l’américain est le seul à avoir la moyenne dans un domaine, avec 51 % en droits humains, il n’est qu’à 15 % pour les matériaux. Le podium est complété par Volvo, avec 31 % au global. Le suédois se démarque avec le meilleur score sur la partie des ressources (38 %).

On a ensuite Stellantis (23 %), Volkswagen (23 %), BMW (22 %). Renault n’a que 18 %. Ce qui est mieux que les 14 % du champion de la voiture électrique, Tesla. Ce dernier n’a eu que 7 % pour les ressources.

Parmi les plus faibles notes, on trouve Toyota et Kia, qui ont 6 %. Mais l’étude va surtout pointer du doigt les constructeurs chinois. Si Geely obtient 6 %, pour Byd et Chery, c’est quasiment un zéro pointé. Lead the charge note ainsi l’opacité sur les politiques en matière d’environnement et de respect du droit humain chez ces firmes.



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