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L’Union Européenne fait pression sur les marques chinoises trop présentes en Europe

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L’Union Européenne semble en danger face à la stratégie économique des constructeurs chinois sur son territoire. Bruxelles devrait justement mettre en place une nouvelle réglementation autour de la sécurité économique afin de protéger l’industrie européenne.

Nos routes sont de plus en plus envahies par les voitures chinoises et les constructeurs ont l’air de savoir s’y prendre avec le marché européen. Un business qui n’a pas l’air de plaire et qui commence même à inquiéter quelques pays. La France justement n’a pas tardé avant de solliciter Bruxelles qui reste tout de même sur ses gardes afin d’éviter toute “guerre” commerciale avec la Chine. BYD, Aiways ou encore Lynk & Co pourraient déranger la tranquillité du marché européen. C’est pourquoi le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a déclaré être « favorable à l’ouverture d’une enquête sur le dumping des voitures électriques dès que possible”.

Toujours selon le commissaire Breton, les constructeurs chinois bénéficieraient d’aides publiques pour aider leur développement en Europe. Une situation qui pourrait, sur le long terme, mettre en péril la production des voitures électriques au sein de l’UE et engendrer des pertes financières conséquentes.

Près de 800 000 voitures chinoises en Europe d’ici deux ans

La Chine ne semble pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, ce sont près de 800 000 voitures qui devraient rouler en Europe d’ici 2025. Mais l’UE n’a pas dit son dernier mot non plus. Une solution semble voir le jour. Des droits de douane sur les voitures électriques chinoises seraient, selon un représentant du ministère français de l’économie, « conforme à notre position : pas de naïveté et une concurrence loyale. » Une situation délicate que la France souhaite régler le plus tôt possible, et de préférence avec l’aide de ses voisins comme l’Allemagne.

En effet, l’Allemagne est particulièrement liée au marché chinois. Quant à Bruxelles, la situation est à prendre avec des pincettes pour éviter le même scénario qu’il y a dix ans lorsque Pekin avait réussi à convaincre l’Europe de faire marche arrière après avoir imposé des mesures antidumping et antisubventions importantes.



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