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le maire de cette commune francilienne dit non aux « sulfateuses à PV »

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Alors que de nombreuses villes déploient des voitures équipées de lecture automatisée des plaques d’immatriculation (LAPI) pour sanctionner les stationnements non payés, Philippe Laurent, maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), refuse catégoriquement d’utiliser ces « sulfateuses à PV ». Un choix assumé, salué, et qui dénonce un « racket organisé ».

C’est francilien, mais ce n’est pas comme à Paris !

Invité de l’émission phare de RMC, Les Grandes Gueules, Philippe Laurent est revenu sur une particularité qui caractérise sa municipalité, située au sud de Paris. Ainsi, dans sa commune, pas question de voir ces véhicules flasher à tout-va les plaques des automobilistes. « Trop dures, trop mécaniques », estime Monsieur le Maire, qui privilégie une gestion plus humaine du stationnement. Plutôt que d’automatiser la verbalisation, Philippe Laurent a mis en place un abonnement annuel de 89 euros pour les habitants, leur permettant de se garer librement partout en ville. Résultat : un taux de respect du stationnement payant atteignant 80 à 90 % selon les quartiers. Clairvoyant !

L’admiration est difficile à cacher

Un positionnement qui a fait réagir sur RMC, notamment l’avocat et chroniqueur Charles Consigny : « Il a raison de renoncer à ce dispositif qui renvoie au racket mis en place par Anne Hidalgo à Paris. C’est du vol pur et simple ». Pour la chroniqueuse Zohra Bitan, ce refus protège aussi les commerces locaux en évitant de décourager les clients à cause de PV à répétition.

Un choix pragmatique qui semble faire l’unanimité à Sceaux, où le stationnement reste encadré, mais sans recours aux « sulfateuses à PV ». Un modèle qui pourrait inspirer d’autres communes ?

Pour résumer

Philippe Laurent, maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), s’oppose fermement aux véhicules équipés de lecture automatisée des plaques d’immatriculation, qu’il qualifie de « sulfateuses à PV ». Plutôt que d’opter pour cette automatisation, il a instauré un abonnement annuel à 89 euros pour les habitants, garantissant une gestion plus souple du stationnement. Ce choix pragmatique, qui permet un taux de respect du stationnement de 80 à 90 %, est salué par de nombreux observateurs. Son refus d’un système perçu comme un « racket organisé » contraste avec la politique appliquée à Paris et pourrait inspirer d’autres communes.

Jéthro Tissot





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