Alfa Romeo a déjà un plan pour son prochain modèle sportif, et il s’agit d’un SUV. Le PDG de la marque a révélé que le prochain Stelvio électrique aura une version Quadrifoglio.
Alfa Romeo a présenté ce jeudi son premier véhicule électrique, le petit SUV qui se nomme Milano. L’occasion pour le PDG de la marque, Jean-Philippe Imparato, de faire le point sur la suite des hostilités.
Le Français est revenu sur la décision, ces deux dernières années, de ne pas faire de version sportive du SUV hybride Tonale. Il a expliqué qu’il était impossible pour Alfa de faire un Tonale sportif pertinent sur le marché.
“Je pense que l’idée était de trouver une solution permettant de mettre 400 chevaux dans le Tonale. Je n’ai pas trouvé cette solution, à un coût et à un niveau d’émissions de CO2 raisonnables”, a déclaré Imparato.
“Car si vous voulez immatriculer une voiture de plus de 200 g/km en France aujourd’hui, vous devez payer des sommes énormes. Qui va acheter une Quadrifoglio là-bas ? Un fou. Je peux être fou, mais combien de gens sont comme ça ?”
Une déclinaison Quadrifoglio du Tonale n’est donc plus à l’ordre du jour. Imparato révèle en revanche quel véhicule y aura droit. “La Tonale ne sera donc pas une Quadrifoglio et n’aura pas 400 chevaux. Le prochain Quadrifoglio, il est plus que juste de le dire, sera le Stelvio”.
Une “substitution” à la voiture thermique
En effet, la deuxième génération du gros SUV italien sera un véhicule électrique, comme le Milano. Le Stelvio électrique inaugurera en Europe la nouvelle plateforme STLA Large de Stellantis, et il arrivera à l’été 2025. Le Stelvio Quadrifoglio développerait pour l’instant 950 chevaux, et ce nombre pourrait augmenter.
“C’est le chiffre pour le moment”, a poursuivi Jean-Philippe Imparato. “Si nous pouvons atteindre les 1 000 chevaux, nous le ferons. Mais je ne suis pas certain que ce soit la priorité de l’entreprise ou des clients.”
Imparato explique que la priorité pour Alfa Romeo est d’offrir une expérience proche de la voiture thermique : “Ma priorité absolue est d’offrir une expérience de substitution complète.”
“Cela signifie que vous conduisez, vous vous arrêtez, vous rechargez, vous prenez un café, vous faites pipi, et bye-bye. Si vous devez attendre deux heures pour recharger la voiture, c’est la fin de tout.”
“Si vous devez rouler en dessous de 130 km/h, avec des Fiat Panda qui vous dépassent ou des camping-cars qui vont plus vite que vous, cela tue tout”, a conclu le Français.
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