la maire de cette commune roulait depuis deux ans avec de fausses plaques d’immatriculation
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Depuis deux ans, l’élue circulait avec des plaques d’immatriculation erronées, une découverte qui la fait autant sourire que peur : « Je suis une délinquante de la route sans le savoir », confie-t-elle avec une pointe d’ironie au micro de La Charente Libre.
Une confusion qui aurait pu coûter cher
Le matin de l’incident, alors qu’elle était à l’arrêt au volant de sa Twingo électrique, un autre véhicule l’a percutée. Rien de grave, juste de la tôle froissée. Mais au moment de remplir le constat, le numéro de sa plaque ne correspond pas à celui de sa carte grise. L’erreur est une inversion de chiffres, probablement due à une faute du garagiste qui a fabriqué les plaques.
Un détail qui change tout. Rouler avec des plaques non conformes est une infraction grave en France, punie par jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende et la confiscation du véhicule (article L.317-2 du Code de la route).
Un appel à la vigilance pour tous les conducteurs
Si l’erreur semble involontaire, la loi est claire : c’est au propriétaire du véhicule de vérifier la conformité de ses plaques. « J’ai voulu alerter les automobilistes : vérifiez vos cartes grises ! », insiste Isabelle Moufflet. Heureusement, pour éviter des sanctions, elle peut présenter la facture du garagiste, déposer plainte et corriger rapidement l’erreur.
« Je suis une délinquante sans le savoir » : la maire de cette commune roulait depuis deux ans avec de fausses plaques d’immatriculation
L’histoire aurait pu rester un banal accrochage de circulation. Pourtant, un incident survenu à Angoulême, a révélé une erreur administrative lourde de conséquences pour Isabelle Moufflet, maire de la commune de Vindelle, située dans le département de la Charente.
